Développement de relations
Les relations qu'entretient mon bureau avec des parties intéressées au delà du CST lui-même peuvent accroître sa capacité d'examiner les activités de cet organisme. Au cours de l'année 1999-2000, deux facteurs ont permis de renforcer les relations de mon bureau avec d'autres parties.
Ombudsman du MDN
En juin 1999, le ministre de la Défense nationale a rendu public le mandat de M. André Marin, ombudsman du ministère de la Défense nationale (MDN) et des Forces canadiennes. Celui-ci est désigné pour agir au nom du Ministre, indépendamment de la chaîne de commandement; il doit, de manière neutre et objective, formuler des avis, jouer un rôle de médiateur et faire rapport sur des questions se rapportant au ministère de la Défense nationale et aux Forces canadiennes.
Comme le Centre de la sécurité des télécommunications relève du MDN, il existe une possibilité de chevauchement entre mon rôle et celui de l'ombudsman. À l'automne de 1999, M. Marin et moi-même nous sommes réunis pour examiner nos mandats respectifs et pour établir des limites claires et des méthodes de coopération entre nos deux bureaux. Nous avons convenu que l'ombudsman a un rôle important à jouer pour résoudre les questions soulevées par des employés du CST, mais que ce rôle ne s'étend pas aux activités liées au mandat de l'organisme. Autrement dit, c'est à moi qu'il appartient de traiter les questions se rapportant aux activités du CST en matière de SIGINT et de STI.
Nous sommes persuadés de pouvoir, de part et d'autre, résoudre réellement et efficacement toute préoccupation pouvant être soulevée au sujet du CST.
Conférence internationale
Au palier international, la deuxième conférence des inspecteurs généraux et des organismes de surveillance, qui s'est tenue à Ottawa en juin 1999, m'a fourni l'occasion de discuter de questions d'intérêt mutuel avec des collègues de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni, des États-Unis, de la Belgique et de l'Afrique du Sud. Le Comité de surveillance des activités du renseignement de sécurité du Canada, qui est chargé de surveiller le Service canadien du renseignement de sécurité, en était l'hôte. La première de ces conférences avait eu lieu à Canberra (Australie) en 1997.
Citons parmi les sujets discutés à la conférence les relations entre les organismes de surveillance et les législateurs, et les relations avec les médias. La participation de parlementaires et de journalistes canadiens a fait que ces séances ont été particulièrement informatives. Les échanges de vues officiels et informels avec des gens d'autres pays qui ont des responsabilités semblables aux miennes ont également été précieux. En comparant nos expériences respectives, nous avons vu comment d'autres personnes ont relevé les mêmes défis que ceux auxquels nous sommes confrontés.
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